Le Conseil constitutionnel du Sénégal a récemment rejeté la loi interprétative concernant la loi d’amnistie adoptée par l’Assemblée nationale. Cette décision continue de susciter de nombreuses réactions dans les milieux politiques et intellectuels du pays. Parmi les voix qui se sont fait entendre, celle de Dr Madior Ly est particulièrement notable. L’universitaire et ancien ministre a salué cette décision qu’il décrit comme un « acte historique et crucial » pour la démocratie sénégalaise.
Selon Dr Madior Ly, « des institutions fortes protègent le peuple des dérives de leurs dirigeants », affirmant par là l’importance du rôle de contre-pouvoir que jouent les hautes juridictions dans une démocratie. Pour lui, le Conseil constitutionnel, en rejetant la loi intérprétative, a pleinement assumé son rôle de gardien de la Constitution. Ce geste, souligne-t-il, empêche toute majorité politique de s’affranchir des principes fondamentaux de la République, marquant un tournant dans la consolidation de l’État de droit au Sénégal.
Dr Madior Ly a également insisté sur le fait que cette décision solidifie la confiance des citoyens envers leurs institutions et encourage une gouvernance responsable, éthique et transparente. Il a remercié le professeur Thierno Alassane Sall pour sa rigueur et son engagement dans ce débat crucial. Cette déclaration de Dr Madior Ly, lue sur le site de nos confrères de Kawtef, met en lumière l’importance des institutions républicaines en tant que piliers d’une démocratie stable et apaisée, même dans un contexte politique souvent tumultueux.
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